HXMMA 11🥊 : Anthony BIG Morel🇷🇪🇫🇷 vs. Didier T-REX Touré🇸🇳 !!!
Le combat se prépare : deux destins, deux continents, un octogone.
Découvrez l’histoire d’Anthony et Didier, deux combattants aux parcours différents, réunis par une passion commune, le MMA, à l’aube d’un événement qui promet d’écrire une nouvelle page de leur carrière et du MMA au Sénégal 🇸🇳 et à La Réunion 🇷🇪🇫🇷.
« Anthony, pourrais-tu te présenter et nous faire part de tes aspirations en tant que professionnel du MMA, s’il te plaît ?
Je viens de la lutte et du grappling. Lorsque j’ai appris que le MMA était désormais autorisé en France, j’ai pensé qu’il était nécessaire d’apprendre la boxe pour tenter cette aventure, avec pour objectif de performer au plus haut niveau. Le fait de signer avec une organisation professionnelle majeure comme Hexagone m’a motivé à m’investir davantage dans le MMA. Aujourd’hui, je m’entraîne deux fois par jour comme un véritable professionnel. La recherche d’un soutien financier est désormais nécessaire pour contribuer à ma réussite, et nous travaillons en équipe pour y parvenir. À cet égard, un grand merci pour le soutien de mes fans sur ma page Facebook, BIGMOREL.
Quelle est la situation du MMA à La Réunion ?
En ce qui concerne le MMA à La Réunion, une dynamique positive s’est mise en place depuis 2012 avec l’arrivée des IOFC, qui œuvrent au développement des compétitions dans le versant amateur. Les clubs sont nombreux à La Réunion, et le niveau ne cesse de s’améliorer. Cependant, il nous manque un contingent d’officiels validé par la FMMAF ainsi qu’un équipement tel qu’un octogone pour lancer les compétitions sous le format MMA. L’arrivée prochaine d’Hexagone MMA à La Réunion devrait accélérer tout cela.
Quel est ton sentiment avant de remonter dans l’octogone à Nantes ce jeudi 7 septembre lors de l’Hexagone 11 ?
Je suis heureux, car cet événement me procure une belle visibilité, met en avant La Réunion à l’international et présente une image positive du MMA en direction des plus jeunes. Depuis mon KO sur coup de coude retourné, on m’arrête dans la rue pour signer des autographes, que ce soit pour des adultes ou des enfants. Pour ce prochain combat, je me prépare comme si c’était le premier, en mettant l’accent sur ma condition physique et en travaillant sur un jeu en courte distance. Mon adversaire est grand, donc j’ai l’intention de maintenir une distance réduite et de le grimper au plafond grâce à ma lutte !
Quel est ton plan de carrière ?
Dans les cinq prochaines années, mon objectif est de continuer à représenter la France et La Réunion à l’international, et bien sûr, décrocher une ceinture de champion du monde poids lourd dans une organisation professionnelle majeure comme Hexagone MMA.
L’adversaire de BIG MOREL, Didier Touré, après avoir conclu sa carrière de lutteur sénégalais, effectuera ses débuts en MMA le 7 septembre à Nantes.
Un défi de taille pour le poids lourd de 37 ans, qui aspire à devenir un exemple pour ses compatriotes combattants. Didier Touré est un lutteur sénégalais de formation, spécialiste de la lutte avec frappes. Il a longtemps combattu chez les professionnels, avec un bilan de 9-1. Alors qu’il prévoyait depuis plusieurs années de se lancer en MMA, il débutera finalement sa carrière le 7 septembre, à 37 ans. Un pari risqué face à BIGMOREL.
« J’ai 37 ans, donc je n’ai pas beaucoup de temps devant moi ! Mais je sais que si je me concentre sur ce sport, je peux aller loin. » Il vit actuellement à Monaco, mais s’entraîne à Nice, au sein du Boxing Squad, avec son coach, Aldric Cassata.
Alors qu’il est né et a vécu au Sénégal toute sa vie, Didier Touré est arrivé en France début 2023 pour tenter sa chance en MMA sur le circuit professionnel. Licencié au Boxing Squad de Nice, il s’entraîne au quotidien avec plusieurs combattants de haut niveau, comme Sofiane Boukichou ou Virgil Augen.
« En 2017, j’ai croisé Francis Ngannou à Paris, lors d’un camp d’entraînement pour l’un de mes combats. Je lui ai demandé s’il pensait que je pouvais faire du MMA, et il m’a répondu qu’avec ma lutte, c’était tout à fait possible. »
L’ancien lutteur voit la situation avec philosophie et n’a pas peur d’essuyer les plâtres. Car au-delà de sa propre carrière, le poids lourd espère ouvrir la voie à ses compatriotes. « Il y a beaucoup de Sénégalais qui ont du talent. Mon but, c’est de les aider, en leur montrant qu’on peut réussir. »
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